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87 000 visiteurs (dont d'inévitables égarés ayant tapé quelque avatar du mot sexe sur Google), 153 000 pages lues, 162ème message… Ce blog a 365 jours.
Bilan de mon année de pianotage.
Emportée par un tourbillon de souvenirs, de rencontres, d’émotions.
Absorbée par la quête du mot juste, celui qui traduira au mieux les bonheurs ou les colères.
Touchée à la lecture de vos commentaires affutés.
Angoissée lorsque le dernier billet se fait vieux et qu’aucun nouveau texte ne se profile pour nourrir l’ogre.
Stressée au rythme des connexions avec, les jours creux, la crainte commune à tous les écrivaillons « on ne m’aimerait plus ?? »
Et puis l'autre versant du blog, les messages "privés" reçus grâce à « contacter l’auteur ». Je ne m’attendais pas à cet afflux de témoignages, déposés tels des bouteilles à la mer par celles et ceux qui désespèrent d’être entendus…
Au printemps, l’accumulation de récits douloureux de femmes traumatisées - le mot n'est pas trop fort - par leur accouchement m’a bouleversée ; dépositaire de leurs paroles, solidaire évidemment mais combien impuissante.
Cet été, c’est la souffrance des étudiants qui m’est rapportée ; elle me révolte tout autant.
Ecrire pour dénoncer ce qui ne doit pas être.
Et puis hier, comme un cadeau, ce message de Béatrice. Elle raconte avoir vécu un premier accouchement qu'elle qualifie de très impersonnel, en avoir presque jalousé certaines femmes dont je transcrivais l’histoire ici. Pour son deuxième enfant, une maternité a su lui offrir l’accompagnement qu’elle souhaitait :
« J'ai vécu un accouchement de REVE, l'accouchement idéal. Il était long, certes, mais chaque intervenant a tellement respecté mon corps, mon bébé, le papa, le travail... que si c'était à refaire, ce serait absolument à l'identique ».
Je veux écrire encore si cela permet à quelques uns d’oser laisser éclore leurs désirs pour leur donner réalité…
PS : à l'occasion de cet "anniversaire", une pléthore de commentaires ?