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Dix lunes
21 septembre 2010

Incongru

Elle évoque son séjour à la maternité après la naissance de son premier enfant et revient sur un incident qu'elle qualifie de mineur.
Le jour de son départ, un médecin est passé la voir. Il est entré dans la chambre à l’instant même où, sortant de la douche, elle laissait tomber la serviette humide à ses pieds pour commencer à s’habiller.
Interrompue par l’arrivée intempestive de l’obstétricien, habituée à la brièveté de ces visites, prévoyant qu’il allait l’examiner, elle n’a osé prendre le temps de se couvrir.

Pressé ? Gêné ? Indifférent ?  Il a commenté retour à domicile et prescription de contraception comme si de rien n’était. Elle est restée ainsi, debout et dévêtue, à faire mine de l’écouter, l'esprit envahi par l’incongruité de sa nudité.

Elle s’amuse maintenant de cet épisode.
Il n’empêche ; dans l’imminence de son prochain accouchement, une priorité s’impose à elle : s'offrir un peignoir de bain.

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Commentaires
N
On peut se faire avoir !<br /> Par exemple, quand on va prendre sa douche après une césarienne, et qu’on prévoit de mettre son pantalon assise sur une chaise.<br /> <br /> Le dernier jour à la maternité, je suis sortie de la salle de bains en t-shirt et culotte, et ai trouvé dans la chambre le pédiatre, et 2 infirmières/aide-soignantes/stagiaires ?<br /> 1/ ils sont rentrés sans attendre que je réponde<br /> 2/ voyant que j’étais dans la salle de bains, ils sont restés là<br /> 3/ voyant que je sortais de la salle de bains sans pantalon ni jupe, ils ne sont toujours pas sortis<br /> 4/ le pédiatre a reçu un appel sur son portable, et n’est pas sorti pour répondre… il est resté là pendant que je m’asseyais et tentais d’enfiler mon pantalon sans trop tirer sur mon ventre…<br /> <br /> Et je n’ai même pas eu la présence d’esprit de lui faire la remarque !
E
Quand j'examine les femmes, je leur dit à la fin, "vous pouvez vous rabillez" (en suite de couches). Parfois, je vais jusqu'à remettre leur soutien-gorge ou rabaisser leur T shirt car elles restent 5 min seins à l'air à discuter retour à la maison, pilule etc... ça me gêne!!!
M
Tu seras probablement surprise par ton comportement ce jour la...la grossesse et ses hormones, l'arrivée plus qu'imminente du bébé, la peur de la première fois, la surprenante capacité à se sentir infantilisée par la médecine/l'hôpital, la gentillesse ou non des SF/médecins etc sont autant de paramètres qui jouent sur notre attitude/comportement. La première fois, je n'étais pas vraiment moi même...j'avais peu de déranger (!!!).<br /> La deuxième fois, on arrive plus forte, plus décidée et on va plus vers l'échange, le dialogue... ;-)
M
La force des femmes et leur capacité à tourner en dérision des choses aussi inadmissibles pour mieux les digérer m'épatera toujours !<br /> C'est exactement ça, ton anecdote : à rire...ou à pleurer !<br /> <br /> Je m'imagine le jour où j'accoucherai, mère et femme lionne bondissant et rugissant à la "moindre" situation de ce genre pour les remettre en place. La chieuse de service. Ou peut-être que je serai trop fragile à ce moment-là pour le faire !
P
C'est fou ce qu'on accepte comme impudeur dans cette histoire de naissance. Et en même ça m'a bien plu, à moi, de constater que mon corps ne faisait rien à personne, ni désir, ni dégout. Une indifférence reposante.
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