Doubs pas doux
La meilleure façon de rendre les soignants maltraitants n’est-elle pas de les maltraiter eux-mêmes pendant le temps de leur formation ?
L’image de sages-femmes soumises, charmantes petites mains des obstétriciens, a la vie dure.
L’ouverture des études aux hommes (1982) et le passage par la première année de médecine (2002) ne suffisent visiblement pas à contrer les dérives.
Il semble que certains rêvent encore de praticiennes dénuées d’esprit critique, appliquant docilement les décisions des dignes représentants de la faculté, acquiesçant aux injonctions de leurs supérieurs, acceptant sans broncher les rythmes effrénés, l’envahissement paperassier, le management économique appliqué à l’humain.
D’où la nécessité de formater sinon casser les jeunes professionnels…
PS : Si quelque ESF de Besançon s'aventurait par ici, j'aimerais qu'elle (il !) me contacte...