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Dix lunes
31 janvier 2012

Spontanée

 

4690504255_b1a1a09879_zSon accent chante mais son regard est voilé de larmes… Elle s’inquiète de tout, échafaude de nombreuses et hasardeuses hypothèses, soumet sa vie à de multiples rituels censés porter chance à son futur enfant. Elle s’angoisse du trop ou du trop peu de ses mouvements, de son ventre très rond mais pas encore assez, des aliments quelle mange et de ceux qu’elle boude, des douleurs ressenties et des risques de leur traitement, de ses nuits d'insomnie ou de son sommeil de plomb...

Et plus encore elle s’angoisse ce que son angoisse fait vivre ainsi à son futur bébé.

Ces questionnements incessants ne sont que la partie émergée d’une histoire complexe dont elle livre quelques bribes lors de notre première rencontre. Je sais déjà qu’il me faudra la guider vers d’autres soignants et d’autres compétences pour l’aider à sortir de cette nasse de symptômes et pensées qui l’envahissent et l’encerclent.

Pour le moment, il me faut bien faire quelque chose pour qu’elle se sente accompagnée, pour qu’elle puisse déposer un peu de son si lourd fardeau.

Alors, je reprends avec elle l’ensemble des symptômes évoqués, tentant pour chacun de valoriser l’extrême attention qu’elle porte à son bébé.

Au milieu d’une phrase, elle me coupe et s’exclame « Ah ça me fait du bien ce que vous me dites ! », puis elle se lève avec élan et, se penchant vers moi, me claque une grosse bise sur la joue.

 

©Photo

 

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26 janvier 2012

L'académie veille

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Me voilà encore à défendre le prado*… Pas tant pour ce qu'il est - nous le faisions déjà - mais pour dénoncer la manipulation des idées…

L’académie de médecine se préoccupe du sort des femmes et des nouveau-nés. Louable souci ! Mais nos académiciens sont au mieux mal informés, au pire de mauvaise foi.

Si les termes de « sortie précoce » sont largement utilisés par des médias méconnaissant la réalité hospitalière, ils étonnent dans la bouche d’experts de la médecine. Le programme expérimenté ne consiste pas à faire sortir les femmes plus rapidement de la maternité mais à leur proposer, après une sortie "normale"  un suivi prolongé qui n’était pas encore formalisé. Le prado permettra que chaque jeune mère soit informée de cette possibilité,(auparavant, les femmes qui bénéficiaient de cet accompagnement étaient principalement celles qui, suivies pendant leur grossesse par une sage-femme libérale, faisaient de nouveau appel à celle-ci à leur retour à domicile). 

Mais les sous-entendus parsemant le texte me laissent penser que la dénomination erronée ne relève pas du défaut d'information ...

Pourquoi insister sur la "décision médicale"  - en taclant dans le même temps celles qui décideraient d'elles même une sortie rapide - alors que la décision de sortie est explicitement précisée comme du ressort de l’équipe hospitalière.

Pourquoi souligner la nécessité d’une "parfaite connexion entre les maternités et les sages-femmes libérales" alors que nul ne se préoccupait jusqu'à présent de l'absence de suivi au retour à la maison. 

Pourquoi réclamer une sécurité équivalente à celle proposée en maternité qui laisse entendre que le retour à domicile met en danger la santé des femmes et des nouveau-nés ?

Pourquoi préciser le nombre de visites nécessaires qui suggère que les sages-femmes ne sont pas en capacité d’en décider avec les parents.

Pourquoi insister sur une disponibilité de la sage-femme "à tout moment" alors qu'il s’agit de mères et d’enfants sans souci particulier (c'est dans la définition même du prado) et que plus aucun médecin de ville, quel que soit l'état de santé de ses patients, n'assure cette permanence. 

Pourquoi évoquer "l’accompagnement attentif" de l’allaitement maternel alors que ce rôle est assuré au quotidien par les sages-femmes.

Et pourquoi conclure sur d’éventuels retards diagnostiques si ce n’est pour faire frémir les familles - femmes et bébés seraient-ils des bombes à retardement - et suggérer en quelques mots que les sages-femmes sont incompétentes.

 

En clair, ce communiqué n'est-il pas au service des médecins plutôt que des"patients", certains parmi les premiers s'inquiétant de voir les sages-femmes prendre enfin une place plus visible dans la périnatalité française ? 

 

 

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 * présentation du prado

22 janvier 2012

Déplacée

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Au téléphone, une jeune femme inconnue souhaite une consultation.

Quelques questions pour décrypter les motifs de sa demande. Elle vient d'accoucher de son premier enfant. Son bébé a deux semaines, va bien, elle aussi. A sa sortie de maternité, "on" lui a cependant demandé de faire surveiller son épisiotomie.

Elle ne sait pas ce qui se passe, n'a pas mal, ne pense pas avoir eu de problème particulier mais "on" lui a conseillé de contacter une sage-femme.

Nous ferons donc la consultation demandée.

Puis elle précise "faudra venir chez moi ".

-"Vous avez des difficultés pour vous déplacer ?
- Non
- Vous n’avez pas de voiture ? (les transports en commun sont calamiteux dans ma ville)
- Si
- Pourquoi avez vous besoin d'une visite à domicile ?
- Parce que c’est noté sur l’ordonnance..." *

Petit exposé didactique pour expliquer que venir au cabinet nous permet de faire un examen dans de meilleures conditions, que le rendez-vous est plus facile à caser dans notre emploi du temps et que de plus cela fait gagner quelques sous à la sécu … Je sens bien que je la contrarie mais j'insiste.

Elle se résout dans un -très gros-  soupir à faire l'apparent -très gros - effort de se déplacer.

Reste à trouver le moment du rendez vous. Je propose un créneau le surlendemain.
Ca ne va pas être possible, ce jour là, elle rend visite à sa famille.


* Note à mes collègues de maternité : nul besoin de prescription pour une consultation de sage-femme !


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17 janvier 2012

Dites 23 !

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Un carabin est en train de se tailler une solide réputation chez les sages-femmes. Je tiens à soutenir sa célébrité naissante ; le "Dr Kenny" mérite d’être connu.

Avec une déconcertante modestie, il affirme pouvoir apprendre bien plus en une année que ce que les sages-femmes étudient en cinq ans, célébrant au passage ses propres capacités d’apprentissage "rapides et efficaces " (sic), mettant en doute notre aptitude à assimiler l’immensité de son savoir, même en nous y collant vingt ans…

Il conclut en soulignant qu'il est tout aussi ridicule de vouloir remplacer des médecins par des vétérinaires (selon la surprenante suggestion d’une élue Dijonnaise) que les médecins par des sages-femmes… 

Au final, ce Dr Kenny ne mérite pas que l’on s’attarde sur ses propos. Peut-être éprouverons nous juste quelque inquiétude sur sa capacité à établir un dialogue empathique et respectueux avec ses futurs patients. Mais rassurons-nous, il a choisi d’être chirurgien, ses patients seront muets puisqu’endormis.

J’en déduis qu’il a conscience de ses limites !

 

Revenons au fond du débat. La discussion sur ce forum d'étudiants en médecine a pour titre  «Les sages-femmes seront payées comme les généralistes»

Et c’est bien là que le bât blesse. «Pourquoi faire neuf années d’études si on peut gagner la même chose en en faisant cinq ?».

Un accord avec l'assurance maladie vient d’être signé par nos syndicats. La consultation sage-femme passera de 17 et 19 € à 21 € … en septembre 2012, et à 23 € en septembre 2013. 23 €, c'est précisément le tarif actuel de la consultation du médecin généraliste. L’annonce de cette revalorisation plonge le monde médical dans un certain émoi.

Serons nous payés pareil pour faire la même chose ?

La sage-femme se préoccupe principalement de physiologie et de prévention. La maternité est son domaine, elle maîtrise parfaitement son suivi, les complications potentielles, ce qui est tolérable ou pas, ce qui doit être surveillé ou pas. Elle peut traiter l’infection urinaire ou la mycose vaginale, corriger une anémie, prescrire des substituts nicotiniques… Cependant, en cas de pathologie suspectée ou avérée, elle se doit de passer le relais au médecin compétent, généraliste ou spécialiste.

L’atout du généraliste, c’est qu'il connaît globalement sa patiente parce qu'il la suit au long cours.

L'atout de la sage-femme, c’est aussi la globalité, mais cette fois-ci "transversale". Elle prend en charge la femme comme le nouveau-né, se préoccupe de la sexualité comme de la jalousie d'un aîné. Elle assiste le quotidien, soins du cordon ou préparation d’un biberon, surveille  la cicatrisation d'un périnée ou traite une lymphangite. Elle écoute les pleurs du baby blues ou l'ambivalence du désir d'enfant, rééduque un périnée ou pose un stérilet.

C’est cette compétence à s’occuper des petits maux comme des grands moments de la maternité et de la vie féminine qui fait sa spécificité.

Médecin ou sage-femme, il ne s'agit pas de faire mieux ou moins bien mais de prises en charge complémentaires. Tout est d'abord affaire de choix, celui des femmes ! (choix parfois contraint, faute de médecins disponibles...)

Nos professions doivent être pensées comme partenaires plutôt que concurrentes.

Reste une réalité : les consultations de sages-femmes sont longues, le temps nécessaire à la transversalité. En y passant trente à soixante minutes, même si le tarif annoncé semble le même, nous serons toujours bien moins payées que les généralistes.

Leur honneur est sauf !

 

NB : Pour mieux comprendre à quel "salaire" réel correspondent les chiffres, je vous invite à lire ce qu'en dit très honnêtement le Dr Borée

 

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15 janvier 2012

Piégée

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Quelques jours de formation sur le versant  psychologique de notre travail. J’en attends de nouveaux outils et une approche théorique plus construite - moins instinctive - que ma pratique actuelle.

La première journée me déçoit. Le formateur m’apparaît bavard, ses théories sont trop simples, ou peut-être trop simplifiées pour nous les rendre accessibles. Je me lasse de son long et répétitif exposé, de ses abondants exemples pris dans des champs d’action très éloignés de nos préoccupations. Une horloge est fixée au mur et je me surprends à compter les heures, concept oublié - avec bonheur- depuis mes années lycéennes.

Le second jour commence par un bilan de la veille. Qu’avons-nous à en dire ? Le psychologue semble prendre mes réserves avec sérénité.

La suite de la journée se révèle plus riche, grâce à un travail sur des situations cliniques que chacun vient présenter. Cette analyse commune de difficultés que nous avons rencontrées est intéressante. Nos abords sont différents, ce qui attire notre attention aussi, la façon d’y répondre tout autant. Chacun réagit selon sa personnalité, sa sensibilité, son parcours mais le souci de l’autre est partagé et cette diversité nourrit la réflexion de tous.

Quand vient mon tour, une consultation réalisée peu de temps auparavant s'impose ; celle d'une jeune femme toute dévouée à un premier enfant ayant souffert de graves problèmes de santé, qui ne parvient pas à faire de place à son nouveau-né. Ses gestes sont mécaniques, son regard jamais posé sur le tout-petit. L'aîné, présent lors de notre rendez-vous, capte toute son attention. Je la sens épuisée, indifférente à ce bébé qui va bien et ne réclame pas de soins particuliers. Elle le souligne elle-même «Je ne l’entends jamais, il ne demande rien… »

A l'issue de cette consultation, je suis insatisfaite. Mon souci de ne pas la blesser m’a paralysée. Ai-je pu lui faire entendre un peu de la nécessité d’être accompagnée pour arriver à faire une place au second, à se séparer un peu de l'aîné ? Cette situation me pose problème et je suis heureuse de la partager avec mes pairs. Je compte sur leurs éclairages pour m'aider à mieux aborder le prochain rendez-vous. Je présente brièvement les faits, attendant les consignes plus précises que le formateur donne à chaque fois pour orienter notre travail commun.

Mais il me sollicite différemment « Qu'as-tu ressenti ? » J'essaye de résumer ce qui, me semble-t-il, conduit cette jeune mère à être en difficulté. 

Je suis sèchement interrompue «Cela ne m’intéresse pas ! Qu'as-tu ressenti toi ? »

Je tente de nouvelles explications, suis à nouveau coupée… «Cela ne m’intéresse pas du tout ! Mais toi, qu’est-ce que tu éprouves, pourquoi cette situation t’inquiète-t-elle ? »

Le piège s'est refermé. Je comprends quelques minutes trop tard que la règle du jeu vient de changer. Ce n’est pas une situation clinique qui va être décortiquée mais mon propre cas. Lola préoccupée par l’apparente indifférence d’une mère ; quels souvenirs cela m'évoque-t-il, quelles sont les émotions qui interviennent dans ma lecture de son histoire.

Sans aucun doute, ce travail d'introspection est important pour un soignant. Mais il doit se faire de façon volontaire, dans le dialogue singulier du patient avec le thérapeute, pas de façon imposée, en groupe, et dans le cadre d’une formation professionnelle.

Pendant de longues minutes, mes paroles ou mes silences sont décortiqués. Le formateur semble décidé à me faire payer mes réticences du matin. Le groupe ignorant de ce qui se joue se fait complice, interroge, interprète, imagine, échafaude diverses hypothèses…

Je devrais me rebeller, refuser ce presque tribunal. Je n’y parviens pas. Mon énergie se concentre pour ne rien laisser paraître de mon malaise grandissant. Ne pas craquer.

Ce n’est qu’après que ma colère peut éclater. Certains de mes voisins semblent comprendre alors un peu de ce qui vient de se passer sous leurs yeux.

Trop tard. Le mal est fait.

 

 

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6 janvier 2012

Pas touche !

3458656069_18418e186bDe passage à la maternité, une de mes collègues et amies m’interpelle, elle souhaite me parler d’une patiente… Nous nous éloignons un peu du brouhaha des "transmissions" accompagnant le changement de garde.
Elle m’interroge sur une jeune femme dont j’ai suivi la grossesse
«- Elle était comment ?
 - Euh, comment ça comment ? Elle était… normale ! Mais pourquoi ta question ? »

Présente à l'accouchement, elle a accompagné longuement cette mère qui ne souhaitait pas de péridurale.
Postures, étirements, bain… La dilatation avance tranquillement. Puis le travail change de cadence, les contractions s'intensifient. La mère se plaint de son dos. Espérant la soulager, la sage-femme commence à la masser.
Un cri « Ne me touchez pas ! » interrompt son geste.
Pensant que son massage n’est pas adapté, elle tente, avant la prochaine contraction, de savoir comment procéder « Plus fort ?  Moins fort ? Plus haut ? Plus  bas ? ».
Mais la jeune femme se fâche «Ne me touchez pas, pas du tout, ni là ni ailleurs !»

Elle se plie évidemment à son désir, restreint les examens au strict minimum et se limite à guider de quelques mots la phase de poussée. Le bébé naît sans autre intervention de sa part. C’est la mère qui l’accueille dans ses mains.

Après la naissance, elle est chaleureusement remerciée par les parents. Mais elle reste préoccupée  - quelle maladresse a-t-elle commise pour se faire ainsi repousser ? - et me charge de transmettre sa question.

Lors du suivi post natal, la mère revient sur son accouchement. Elle en garde un merveilleux souvenir et évoque l’accompagnement de la sage-femme, très à l’écoute, très présente, respectueuse, en un mot  parfaite … 
Je m'autorise à glisser :
«- Tu lui as dit que tu ne voulais pas qu'elle te touche ?  
- Ah oui, je lui ai dit ça. Elle me tenait la main, elle me massait le dos, elle caressait mon bras et moi je ne supportais pas…
- Pour ton premier, la sage-femme ne te touchait pas ?
- Ah si, c’était pareil,  MAIS J'AVAIS PAS OSE LE DIRE ! »  
 


Cette histoire m’est revenue après  la lecture d’un billet de Jaddo. Lors des échanges qui ont suivis (sur Twitter), je soulignais combien souvent les sages-femmes sont dans cette présence très physique.
L’accouchement court-circuite les mots. L‘échange avec une femme en plein travail - et sans péridurale - passe bien moins par la parole que le regard, le souffle et le toucher ;  main posée, main tenue, massage… Cette façon d'être avec les femmes m'est restée coutumière, même en dehors de l'accouchement.

Et du coup, je m'interroge sur mon possible envahissement...




En ce début d'année, je tente un autre mode de communication en créant un compte FB "Dix lunes et un peu plus". Le moyen de partager plus d'informations et d'aborder aussi d'autres sujets qui me tiennent à coeur (droit des femmes, accès aux soins, politique de santé...)

1 janvier 2012

S’il suffisait d’y croire ?

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Suivi de ses grossesses, préparations à la naissance, rééducations postnatales,  nous nous connaissons depuis des années.  Ce jour là, son appel est particulier, presque mystérieux, « Faut que je te voie, je t’expliquerai ». Rendez-vous est pris. 

L’histoire est finalement simple. Une escapade amoureuse prévue dans quelque temps et elle vient de calculer que, pif, paf, ses règles vont tomber juste à ce moment-là. Alors elle voudrait deux plaquettes de pilule à enchainer pour éviter tout saignement intempestif. Sa contraception est efficacement assurée par un DIU*. Les deux plaquettes, ce serait juste pour contrer les velléités d’expression de sa muqueuse utérine…

Choix a priori judicieux, mais elle présente quelques antécédents qui me semblent plus ou moins contre-indiquer la prise d’une pilule. Manquant d’éléments, je ne veux pas m’aventurer à une prescription. Elle comprend ma position et acquiesce à ma suggestion de consulter plutôt son médecin, détenteur de l’ensemble de son dossier médical.

Quelques temps plus tard, je la revois pour un autre motif et découvre à cette occasion la fin de l’histoire.

Elle n’est pas allée voir le médecin, peu enthousiaste à l'idée de lui confier des détails de sa vie amoureuse et sexuelle.

Elle s’est juste… concentrée… et son cycle régulier au jour près depuis des années s’est … décalé ! Deux jours gagnés au premier cycle, trois jours encore au suivant… ses règles se sont terminées juste avant l’escapade.               

Il suffisait d’y penser très fort.

 

Cette anecdote me semble une excellente façon de commencer l’année. 

Si chacun nous croyons vraiment à nos rêves, tous nos rêves, les plus modestes comme les plus grands, peut-être l’année 2012 les verra-t-elle se réaliser ?

Je souhaite à toutes et tous une excellente année 2012.

Je vous laisse, faut que j’aille me concentrer très fort sur les maisons de naissance !

 

*DIU = dispositif intra utérin (ex stérilet)

©Photo


Parmi les espoirs évoqués ici, l’un d’eux vient de se concrétiser. L’article 44 de la LOI n° 2011-2012 du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé donne enfin aux sages-femmes la possibilité d’assurer le suivi biologique de la contraception hormonale. 


 

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